Metro, boulot, (metro, )dodo

Ah… Les joies des transports en commun. A Shanghai, prendre le métro, c’est comme à Paris, le respect des autres et de soi-même en moins.

Ennnnn effet, pour monter dans le train c’est une vraie galère. Ca pousse dans tous les sens, à croire que les gens qui sont derrière sont chargés d’optimiser l’espace utile du train. Car le Chinois est reponsable de l’environnement dans lequel il agit.
Pour descendre du train, c’est une autre histoire. C’est comme monter dans le train sauf que les gens qui veulent monter vous aiment tellement qu’ils ne veulent pas vous laisser partir… et je trouve ça pathétique. Le Chinois est soucieux de son entourage (mon oeil!) mais le Chinois ne comprend pas toujours (pour ne pas dire jamais) que le train ne peut pas se remplir s’il ne s’est pas vidé au préalable. Il faudra leur expliquer un de ces jours. Mais je doute fort que qu’ils comprendraient. Le Chinois semble peu réceptif à tout type de message. (Même aux insultes)

Du coup, tout ce que je peux faire, c’est prendre mon 10ème de m² d’espace vital syndical et fermer ma gueule. A noter tout de même que cet espace vital syndical dont je parle peut être sujet à toute modification, sans demande d’autorisation au préalable. On passe alors du 10ème de m² au collé-serré, sauf que dans ce cas présent, c’est pas vraiment sexy (surtout que des beaux specimen, yen a pas). Dans le métro parisien, souvent on se pousse mais on fait (au moins) semblant de ne pas le faire (*Ah non, désolée, c’est pas moi qui pousse, c’est derrière*). Ici, on pousse en toute impunité, à visage découvert. Et moi je dis que c’est la porte ouverte au crime organisé et aux actes de grand banditisme! Il faut que ça cesse!

Finalement, le métro parisien, c’est quand même bien plus agréable, les gens “avaient l’air” plus civilisés…

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